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Audrey Lamothe, membre du mois d’avril!
Audrey Lamothe, membre du mois d’avril!
14.04.22

Audrey Lamothe, membre du mois d’avril!

Audrey Lamothe a connu des débuts impressionnants avec l’équipe nationale sénior de natation artistique en récoltant cinq médailles, dont deux individuelles, à l’issue de ses deux premières Séries mondiales de la FINA. Des résultats loin d’être surprenants pour la Montréalaise qui a toujours fait preuve de persévérance, d’esprit sportif et qui se veut être un modèle à suivre pour les jeunes athlètes québécoises.

Audrey Lamothe n’avait que cinq ans lorsqu’elle a commencé la natation artistique avec Montréal Synchro. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’elle n’aura pas mis de temps à démontrer l’étendue de son talent. Douze années plus tard, elle se retrouve avec l’équipe canadienne, dont elle est la plus jeune membre.

Cela ne l’a pas empêchée de démarrer la saison sur les chapeaux de roues, comme en font foi ses performances. Après avoir remporté la médaille de bronze au solo technique, de même que l’or et l’argent aux programmes libre et technique par équipe des Séries mondiales en mode virtuel pour lancer sa campagne, elle a poursuivi sur sa lancée à l’étape de Paris, au début avril.

Dans la capitale française, elle est parvenue à améliorer sa performance individuelle au solo technique pour grimper cette fois sur la deuxième marche du podium. Puis, en compagnie de ses coéquipières de la formation nationale, elle a mis la main sur deux autres médailles d’argent à l’issue des routines acrobatique et technique.

« J’étais très contente des résultats, mais ce n’est pas nécessairement sur ça que je voulais mettre l’accent. Je voulais simplement performer le mieux possible, sans penser trop à mon classement », lance l’étudiante de cinquième secondaire avec la maturité qu’on lui connaît si bien.

« Les derniers mois ont demandé beaucoup d’adaptation, autant à l’école que dans le sport, alors j’y suis allée une journée à la fois. J’ai eu énormément d’aide et de soutien de la part du personnel d’enseignement, de même que de mon équipe, et j’en suis très reconnaissante. »

De retour en sol québécois, Lamothe poursuit sa préparation en vue de la suite de sa saison, dont le moment fort sera à Budapest, en Hongrie, où se dérouleront les Championnats du monde du 18 juin au 3 juillet. D’ici là, elle pourra observer sa propre prestation récemment enregistrée pour les Séries mondiales virtuelles d’Australie, en plus de se consacrer à l’école et à l’entraînement. Le tout, sans s’imposer de pression inutile.

« Pour moi, cette saison me sert à explorer et à prendre de l’expérience. Je peux voir ce qu’il y a à améliorer sans me soucier du classement ou des médailles. Je pense qu’on devient meilleure en regardant ses propres prestations, pas celles des autres, et c’est ce que je fais! »

Au-delà de la performance

La progression d’Audrey Lamothe est pour le moins spectaculaire, mais elle est loin de relever du hasard. Dotée d’un talent certain pour le sport, la nageuse a toujours persévéré dans le but d’atteindre ses objectifs personnels.

Qui plus est, elle n’a jamais hésité à partager ses connaissances et son savoir-faire avec ses pairs. Que ce soit avec Montréal Synchro ou lors d’événements organisés par NAQ, comme lors des camps de l’unité provinciale d’entraînement à l’été 2021, elle répond toujours à l’appel et tire le maximum de ses expériences.

« J’ai toujours été impliquée et je dirais que c’est assez naturel pour moi. Si je peux faire du bénévolat, aider mes coéquipières ou inspirer les plus jeunes, je le ferai avec plaisir, explique-t-elle. Ça me permet de devenir meilleure en m’entraînant avec elles et aussi de former la relève. Le sport m’a aidée à apprendre plusieurs choses comme la débrouillardise et l’esprit sportif, alors je redonne à mon tour. »

Certes, l’avenir s’annonce prometteur pour Audrey Lamothe. Armée de sa passion, de son éthique de travail irréprochable et de son esprit de collaboration, elle est certainement vouée à une belle carrière internationale au cours de laquelle elle voudra continuer d’être un modèle à suivre pour les prochaines générations.

« C’est cliché, mais il faut toujours croire en ses rêves! Depuis que j’ai neuf ans, je voulais me rendre à l’équipe nationale et j’y suis arrivée, sans jamais me mettre de pression. Je me suis laissée aller dans le processus et, surtout, j’ai travaillé. Si on met nos énergies aux bons endroits, tout est possible », conclut-elle.

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